Communiqué de presse adressé au journal l’Union:
En forme de droit de réponse à l’article paru ce 15 mai 2017, journal L’Union
sous le titre
« Dominique Jourdain pour rassembler à gauche » Page de Château-Thierry n°13
Notre formation politique identifiée à gauche s’élève contre la forme et sur le fond du contenu de cet article qui n’a pas été rédigé dans les règles de la déontologie du journalisme. Sur la forme, le journaliste en question, Pascal Froidefond, qui a recueilli les propos des partis prétendant représenter l’union de la gauche consensuelle sur le territoire, n’a pas jugé utile de me demander une réaction aux déclarations des protagonistes de l’événement. Je tiens à signaler qu’aucun effort particulier ne lui aurait été nécessaire dans la mesure où il m’a vu et salué à cette fête des libertés. La proximité des personnes en présence a du jouer dans ce sens de ne pas recueillir ma réaction.
Sur le fond, je démens formellement que des entretiens aient eu lieu entre EELV et la France insoumise comme M. Jourdain le déclare tant au niveau Départemental que régional dans la mesure où notre mouvement n’est constitué que de groupes d’appui autonomes. Toute négociation aurait du se tenir au niveau national, or quand on connait la position de Yannick Jadot et d’EELV et leur antagonisme primaire vis-à-vis de la France insoumise et de Jean Luc Mélenchon cela ne s’est donc jamais passé, donc mensonge ! Cela est destiné une fois de plus à troubler les électeurs de gauche pour une tambouille électorale. Au mensonge s’ajoute l’injure gratuite et infondée sur les pratiques de notre mouvement citoyen. M. Jourdain affirme que le copinage et la cooptation seraient la règle chez nous, FAUX ! Les candidatures ont été examinées et criblées au niveau de chacune des circonscriptions par les insoumis locaux. Ce vote local a présenté des binômes à un comité national composé à + de 80% par des insoumis non encartés dans un parti et issus de toutes les régions de France. On est loin, en effet des copinages et des compromissions pratiqués par certains partis traditionnels. Cette méthode a pu faire, justement émerger des personnalités qui n’auraient jamais été retenues par certains partis « bastions traditionnels d’une baronnie partisane ». Parité,égalité de traitement de tous, une représentation SANS exclusive de toutes les catégories sociales.
Quant aux rapports avec le PCF, ils ont été empreint de cordialité mais sans réponse à mon offre d’union datant du 22/12/2016. Il fallait en effet que la section locale du PCF attende ses instructions « d’en haut » ! Ils disent qu’ils ne pouvaient souscrire à la signature de la charte des insoumis.
Bien, alors que contient cette charte de si exceptionnel ? Les points essentiels : 1- la signature de la charte d’ANTICOR (association anti-corruption) et 2-l’obligation pour tout candidat de la France insoumise de voter, s’il était élu, l’ensemble des lois présentées conformes au programme de l’avenir en commun, base même de leur élection.
Leur crainte d’être emprisonné par cette clause est démentie car La liberté de conscience de chaque député est garantie par la constitution. Nous avons donc eu un quasi refus de la part du PCF local d’y souscrire alors que je les avais invités à notre réunion de circonscription où les candidatures ont été déposées. Je note qu’en plus le parti de gauche vient de démentir à son tour que la suppléante déclarée de M. Jourdain, soit sa représentante (ironie du sort c’est que le parti de gauche est partie intégrante de la France insoumise et que le Front de gauche n’existe plus depuis longtemps !)
Enfin dernier point sur cette « union de la gauche locale » je m’étonne de voir associées deux formations dont les positions étaient opposées pendant la campagne des présidentielles. Le PCF était du coté de la France insoumise et du soutien de Mélenchon alors que EELV se joignait obstinément au PS au point de faire obstacle à la présence d’un candidat de gauche au 2ième tour. Ce qui est d’une gravité exceptionnelle et historique en France !
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Mon droit de réponse se veut une réaction et une mise au point nécessaire. Le journaliste en question aurait été mieux avisé de me demander de réagir en temps et heure puisque j’étais sur les lieux, et on n’en serait pas là s’il avait fait preuve d’un minimum de professionnalisme !