Fermeture de la supérette des Vaucrises aujourd’hui

C’est devant une assistance émue que la propriétaire et la gérante du magasin les 3 mousquetaires ont annoncé la fermeture définitive de l’enseigne Intermarché des Vaucrises. Par une prise de parole Madame Chantal Guerlot Boudeux a donné ses explications sur le déroulement des événements qui ont abouti à cette déplorable issue. En effet beaucoup d’arrières pensées ont amené les protagonistes à préférer une sortie aussi peu favorable aux habitants dans l’immédiat. En effet si la mairie s’est portée acquéreur du bien immobilier par son droit de préemption, elle n’a pas apporté de solution à ce local puisqu’elle n’a pu acquérir le fonds de commerce et donc  l’a condamné à une fermeture sans suite commerciale dans l’immédiat.  Aucun acquéreur du fonds ne s’est présenté ni ne s’est déclaré preneur malgré les rodomontades des portes paroles de la ville !

Si la mairie par la voie de son 1ier édile a clamé son recours au droit de préemption pour, parait-il calmer certains riverains soucieux de ne pas avoir à la place un lieu de culte, elle n’a pas résolu le problème de la continuité de l’offre commerciale in situe, c’est ce que les nombreux riverains invités à ce « pot de fermeture » ont fait bruyamment remarqué tout en témoignant leur amitié aux commerçants déçus de l’issue de l’affaire. Donc au final plus de commerce type supérette aux Vaucrises. Jusqu’à quand ? Nul ne le sait et la mairie en dehors des habituels effets de manche sur de prétendues « tentations communautaristes » ( qu’il faudra qu’il nous explique un jour !), il n’a aucunement réglé le problème du commerce. on ne peut s’empêcher de faire la comparaison avec la situation des commerces de centre ville qui meurent lentement malgré les gesticulations du Maire en faveur d’une prétendue « dynamisation » qu’il est le seul à ressentir. Dans cette affaire comme dans tant d’autres c’est la fuite en avant d’où l’adage : « de peur de mourir, il se tue ! »

Devant un tel évènement qui appauvri et isole encore plus ce quartier ( « lieu de vie dans le discours du maire), aucun élu de la ville n’a daigné être présent bien que selon Madame Boudeux et sa fille Madame Sabatier ils auraient été invité à ce pot «  de fermeture« . Peut être étaient ils honteux ou incapables de soutenir les réclamations des habitants privés de supérette ? Allez savoir

Vidéo de l’intervention de Mme Boudeux Guerlot